Epine vinette

Comment utiliser l’épine vinette dans vos assiettes ?

L’épine vinette est une petite baie aux multiples usages, pouvant s’accorder aussi bien avec le sucré que le salé.

Quelques suggestions pour utiliser l’épine vinette

L’épine vinette ajoutera une touche de pep’s et d’originalité dans les gâteaux de semoule, les cakes, les crumbles ou encore avec du chocolat. Elle sublimera également vos confitures et gelées et s’harmonise très bien avec les autres fruits secs. Côté salé, l’épine vinette s’associe parfaitement avec du gibier et des viandes rôties. Dans la région de Khorasan en Iran, zone bien connue des amateurs de safran, l’épine vinette est traditionnellement séchée puis mélangée aux poissons, œufs, viandes blanches et au riz. Pour preuve, la recette traditionnelle iranienne du « zereshk polow », riz au poulet et à l’épine vinette.

L’épine vinette peut également être utilisée dans des boissons. Associée à l’anis vert et à la badiane, elle permet de réaliser une infusion saine et légère. On peut aussi la faire macérer pour obtenir du vin.

Notre astuce : nous préconisons de la rincer puis de la faire rissoler dans du beurre avant de l’utiliser, afin de la réhydrater. Pour une conservation optimale, vous pouvez la mettre au congélateur.

Les arômes acidulés de l’épine vinette

Connue pour sa saveur aigre-douce et son goût acidulé, l’épine vinette égaie plats sucrés et salés ! Elle peut remplacer les raisins secs ou les cranberries, en apportant une touche d’originalité à votre plat.

L’épine vinette et sa botanique

Comment pousse l’épine vinette ?

Originaire d’Iran, le nom botanique de l’épine vinette, aussi appelée « zereshk », est berberis vulgaris. L’arbuste peut mesurer jusqu’à 3 mètres de hauteur et pousse facilement sur toutes sortes de sols. Les petites baies forment des grappes et se consomment uniquement lorsqu’elles arrivent à maturité.

L’épine vinette en France

Incontournable de la cuisine iranienne, l’épine vinette a systématiquement été éradiquée des champs français durant le XIXème siècle. Elle était effectivement propice au développement de la « rouille » des blés, maladie honnie des agriculteurs. Ainsi, elle ne persista que dans les zones montagneuses de France où elle était utilisée pour ses baies vertes et rouges, ses feuilles et son écorce.